Le SIB propose à ses adhérents l’hébergement de son propre progiciel de dossier patient informatisé (DPI) et héberge également des solutions tierces d’autres éditeurs. Dans un cas comme dans l’autre, il est soumis aux obligations réglementaires de la certification HDS (Hébergeur de Données de Santé).
« Nous fournissons une plateforme mutualisée d’hébergement des données et systèmes de santé », explique Franck Jeannès, Directeur DTSIO du SIB.
« Nous mettons au service des établissements de santé nos expertises opérationnelles, fonctionnelles et techniques dans le contexte très réglementé de l’hébergement de données de santé. »
Pour être en totale conformité avec les obligations de la certification HDS, la protection des données fait partie intégrante des services d’hébergement sécurisés offerts par le SIB. Toute perte de données aurait un impact sur le suivi et la prise en charge des patients.
Au regard du nombre de ses adhérents et de son engagement envers ces mêmes adhérents, le SIB veut pouvoir s’appuyer sur des partenaires technologiques ayant une feuille de route claire sur le long terme et des perspectives stratégiques qui le soient tout autant. Cette nécessité a conduit le SIB à challenger et remettre en question son logiciel de sauvegarde Rubrik du fait de l’orientation vers plus d’exploitation dans le cloud de la solution.
« Rubrik est passé en mode SaaS et les sauvegardes étaient gérées via un portail hébergé sur la plateforme cloud », indique Aymeric Birotheau en charge des infrastructures d’hébergement du SIB. « Pour nous, ce n’était pas envisageable. Nous devons avoir l’assurance que les activités d’exploitation de nos données hébergées restent cantonnées aux périmètres internes à nos datacenter. Nous souhaitions également disposer de délais longs entre deux versions majeures pour la stabilisation opérationnelle de nos environnements. Or Rubrik est passé à deux versions majeures par an avec un support insuffisamment long. »
Le SIB voulait également avoir une meilleure maitrise et visibilité sur la localisation et l’état des sauvegardes dans son environnement technique. De plus le modèle de licencing ne cadrait pas avec son rythme de croissance.
Le SIB a choisi de remplacer Rubrik par Veeam pour les besoins de sa propre infrastructure et a décidé de l’étendre à l’environnement de sauvegarde de ses adhérents.
« Veeam a l’avantage d’être connu de notre équipe et tout le monde en a une bonne opinion », note Franck Jeannès. « Nous étions aussi intéressés par le support de plateformes de virtualisation autres que VMware, ce qui nous laisse le choix. »
Avec Veeam, le SIB a repris le contrôle de ses sauvegardes. L’organisme peut plus facilement contrôler qu’elles sont complètes, fiables et récupérables, ce qui rassure les établissements de soins.
« Nous pouvons maintenant localiser nos sauvegardes et voir dans quel état elles sont », remarque Birotheau. « C’est essentiel dans le contexte de forte réglementation dans lequel nous opérons. »
L’adoption de Veeam s’inscrit dans un mouvement plus large de refonte de l’environnement de sauvegarde du SIB, avec notamment la rationalisation de la politique de sauvegarde et l’introduction de l’immuabilité.
« L’immuabilité existe chez Rubrik, c’est une fonctionnalité native, mais nous ne pouvions pas aller voir sous le capot », constate Birotheau.
« Avec Veeam, au contraire, nous pouvons voir les sauvegardes et vérifier où en est leur immuabilité. Cette possibilité renforce notre confiance dans la protection contre les attaques cryptographiques. »
Le SIB utilise Veeam pour répliquer, sur des datacenter distants, des sauvegardes immuables, ce qui ajoute une couche de protection contre les risques de perte ou de corruption de tout un data center.
« Nous bénéficions aussi de fonctions de sécurité comme la détection de logiciels malveillants dans le licencing retenu », souligne Birotheau.
Auparavant, le SIB devait investir dans des appliances de sauvegarde physiques et acquérir les licences correspondant au volume de sauvegarde des appliances, quand bien même il ne pouvait pas remplir cette capacité de sauvegarde immédiatement.
« Avec Rubrik, nous avions du mal à comprendre ou même à expliquer le coût des sauvegardes », observe Franck Jeannès. « En fait, nous investissions au-delà du nécessaire pour être sûrs de faire face à l’évolution de nos besoins. Avec Veeam, nous achetons les licences en fonction du nombre de systèmes à protéger et nous choisissons notre matériel de stockage. »
Birotheau ajoute : « Nous ne pouvons pas avoir dix-mille solutions à gérer. La solution Veeam est simple mais pas simpliste, nous avons tout ce qu’il nous faut dans le cadre d’un environnement qui reste lisible. Nous bénéficions également d’un support solide et d’un véritable accompagnement de la part du fournisseur. »